Cinq raisons de préférer pédaler
 
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Environnement La Fête du vélo, organisée ce week-end, veut promouvoir son usage en ville
 
Le collectif Vélos en ville (CVV) organise du 31 mai au 2 juin la 8e édition de la Fête du vélo. Voici cinq bonnes raisons de préférer la petite reine à sa voiture – même dans la ville lauréate du «Clou rouillé».
 
Parce que c’est bon pour la santé. En laissant son auto au garage, on réduit la pollution de l’air. Ensuite, en pédalant régulièrement, «on limite les pathologies liées à la sédentarité comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires», ajoute Cyril Pimentel, coordinateur du CVV.
 
Parce que c’est gratuit, ou presque.
 
Selon l’Automobile Club, le budget annuel moyen d’une voiture se situe entre 6 700 et 7 600 €. C’est le deuxième poste budgétaire du foyer, derrière le logement. En 2011, le prix moyen d’un vélo se situait autour de 265 €.
 
Parce c’est plus rapide. Marseille est la capitale des embouteillages. Ici, les automobilistes perdent quarante-six minutes dans les bouchons sur un trajet quotidien d’une heure. A l’inverse, jusqu’à 6 km, le vélo demeure le moyen de transport le plus rapide.
 
Parce que c’est moins dangereux. «Même si à Marseille, il n’y a pas beaucoup de pistes cyclables, il n’y a pas plus d’accidents qu’ailleurs, note Philippe Cahn, porte-parole du CVV. D’une façon générale, plus il y aura de vélos, moins il y aura de voitures et donc moins d’accidents.»
 
Parce que le climat s’y prête. «On n’est pas à Strasbourg ici, soupire Cyril Pimentel. Et pourtant, Marseille est sans doute la ville la plus à la bourre pour le développement du vélo.» New York fait bien pire. La Grosse Pomme a lancé lundi son service de vélos en libre-service.
 
 Mickaël Penverne
 
«Autant de cyclistes que d’électeurs »
 
La Fête du vélo démarre vendredi avec une course de vélos cargos sur les plages du David. Le lendemain, sur la place Bargemon, se déroule un tournoi de bike-polo. Enfin, dimanche, c’est la grande parade à la Joliette, sur le Vieux-Port et la Corniche. «C’est une journée festive, mais aussi un acte militant, rappelle Cyril Pimontel. C’est l’occasion de dire : »On est là ! Regardez bien les cyclistes… Ce sont autant d’électeurs«.»