De nombreux ateliers s’associent aux initiatives de transition sur leur territoire. Ils inscrivent ainsi leurs actions dans une démarche locale de transformation de nos modes de consommation et de production. Plusieurs collectifs s’associent à la campagne Libérons l’énergie pour montrer que l’action des ateliers s’inscrit dans la construction d’alternatives concrètes.
 

Les ateliers vélo sont des vecteurs de transitions

Les ateliers vélo sont des vecteurs de transition, ils renforcent la résilience des territoires en réduisant la dépendance à l’automobile.
En fait, ils développent une activité à énergie positive, en recyclant des vélos, en promouvant ce mode de déplacement formidablement efficace et sain et en partageant des savoir-faire dans une dynamique solidaire.
Ils recyclent des vélos, mais aussi toute autre chose... Beaucoup font du compost, détournent des objets pour leur redonner vie, voire deviennent, à l’échelle du quartier un centre de compétence pour la réparation de tout type d’objet de la vie quotidienne.

Les ateliers vélo s’associent aux AMAP, ils favorisent les produits locaux et mangent bien souvent bio. Ils luttent pour l’égalité homme-femme, ils refusent les discriminations. Ils utilisent des logiciels libres (SPIP, Open Street Map, Open ERP, Wiki, etc.). Les ateliers, de part les parcours divers de ses acteurs, s’ouvrent pour se muer en centres d’informations et d’échanges autour de l’économie sociale et solidaire et du développement d’alternatives concrètes à la société de surconsommation.
 

L’atelier Bretz’Selle à Strasbourg

Les ateliers vélos au cœur des initiatives de transition

Depuis quelques années, de nombreuses initiatives naissent dans les villes et les campagnes pour préparer la transition énergétique. La Transition est une méthodologie créée en Angleterre en 2006 qui se répand rapidement en France et ailleurs dans le monde.

L’objectif est d’inciter les citoyens d’un territoire à prendre conscience du pic pétrolier, de ses profondes conséquences sur la vie quotidienne et de l’urgence de s’y préparer en mettant en place des solutions visant à réduire les consommations d’énergie fossile selon un programme défini par la collectivité et fondé sur une vision positive de son avenir.

Ce plan d’action de descente énergétique cherche à retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l’être et par l’intensification des liens entre habitants et acteurs économiques locaux ainsi que l’acquisition de qualifications qui deviendront nécessaires.

Volontairement ou pas, les ateliers vélo préparent nos villes à la pénurie de pétrole. Par les valeurs qu’ils portent, leur démarche dépassent les enjeux liés au vélo et la mobilité. Aussi à Nantes, à Toulouse et ailleurs, les collectifs locaux rejoignent la caravane « Libérons l’énergie » qui passe dans les grandes villes de France voir.