Ils se croyaient seulement zigzagueurs insolents entre les autos ou, au mieux, écolos protégeant la planète sur leur vélo, mais les membres des ateliers d’auto-réparation de bicyclettes font bien plus que cela. Comme vient de le montrer la dernière étude de l’Ademe, ces agités de la pédale renflouent les caisses de l’Etat, luttent contre la dette et le déficit, libèrent de l’espace. Bref, ils sont d’utilité publique mais Macron Ier a décidé de leur mettre des sceptres dans la roue. Où vaut-il mieux investir son argent ? Chez le mastodonte bancaire BNP Paribas, le géant pharmaceutique Sanofi ou bien dans l’atelier d’auto-réparation de vélos du coin de la rue ? La question mérite d’être posée pour quiconque voudrait se remplir les poches sans plus attendre. La réponse, elle, se cache dans le rapport* de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publié le mois dernier. L’Agence a recueilli les témoignages de 2 631 membres d’ateliers d’auto-réparation de vélos entre les mois de mai et juin 2017 pour se faire une idée précise du phénomène et le résumer en 34 pages. Des points essentiels relevés par l’Ademe méritent d’être condensés et relevés. Au-delà de montrer l’impact bénéfique de la pratique du deux roues non motorisé pour l’environnement et la santé, l’Agence chiffre précisément le gain que rapportent les ateliers d’auto-réparation de vélo à la collectivité. On s’imagine ces ateliers comme un coût, survivant grâce à l’injection de subventions publiques de la collectivité. Erreur. Ces lieux où se rassemblent les passionnés […]