Stéphanie Dumagel, journaliste à La Provence, nous gratifie ce jour d’un article dans son quotidien, au sujet des difficultés pour maintenir notre atelier.

Lisez l’article dans la suite de ce billet.


Tout le monde en convient : un atelier pour réparer soi-même son vélo, c’est une bonne idée. Cette idée, c’est l’association "Roulons à vélo" qui l’a eue il y a déjà plus d’un an. Grâce à la volonté de bénévoles passionnés et convaincus que la bicyclette est l’avenir du déplacement en ville, cet atelier d’auto-réparation de vélos permet aux cyclistes urbains de venir changer une roue, trouver une pièce de rechange pour le bon fonctionnement de leur deux-roues ou tout simplement échanger, discuter avec d’autres adeptes de la petite reine en ville.

Mais malgré la passion et la bonne volonté des bénévoles, qui tous les mercredis et samedis tiennent une permanence, les finances de l’association n’étant pas au mieux, l’atelier pourrait fermer ses portes. En avril dernier, dans nos colonnes, des responsables de "Roulons à vélo" tiraient la sonnette d’alarme. A l’époque, ils espéraient tenir jusqu’en juin et en appelaient aux pouvoirs publics soit pour bénéficier de subventions leur permettant de s’acquitter du loyer du local actuel (situé rue de l’Ancienne-Tannerie) soit pour trouver un local d’au moins 100m2 mis gratuitement à leur disposition.

L’été est arrivé et l’atelier est toujours là. Mais pour autant l’horizon ne s’est pas éclairci pour l’association. Le sursis est prolongé jusqu’à la fin de l’année. "On peut financer le loyer jusqu’en novembre, décembre" estime Gisèle Di Biagi, de l’association "Roulons à vélo". Si l’inondation qu’a subie en juillet l’atelier après un fort orage a assombri les espoirs, l’aide accordée par le Conseil général de Vaucluse met un peu de baume au coeur des bénévoles. "La fête que nous avions organisée pour célébrer le premier anniversaire de l’atelier a attiré des gens. Mais nous avons besoin de subventions pour financer un emploi aidé qui tiendrait la permanence du local", renchérit la bénévole.

Pour autant, l’association ne baisse pas les bras et, forte des premiers contacts avec les collectivités, elle espère que sa cause sera entendue à la rentrée de septembre. Actuellement fermé, l’atelier (situé rue de l’Ancienne-Tannerie derrière le magasin Picard, route de Marseille) rouvrira ses portes le 3 septembre de 14 heures à 19 heures.

Stéphanie DUMAGEL