Il était temps !

Article de Métro France

Les agents de la propreté sont chargés de l’enlèvement. Photo : Chauveau / Sipa

En mai 2010, la mise en place du dispositif d’enlèvement des épaves de vélos dans la capitale avait suscité bien des polémiques. Comment être sûr qu’un vélo est abandonné ? Quel recours pour le propriétaire ? Autant de questions que se sont posé à l’époque de nombreux cyclistes.

Pourtant, dès le départ, les règles définies ont été très claires : “Un vélo abandonné depuis un certain temps sur la voie publique, jugé irréparable et dont le propriétaire ne peut être identifié est caractérisé comme épave”, selon la Ville. Pour ceux pour lesquels un doute subsisterait, un autocollant est apposé, précisant que si le bien n’est pas récupéré sous quinze jours, il est enlevé.

Depuis un an, tous les vélos ramassés sont conduits à la déchetterie du XXe arrondissement. Les métaux récupérés partent ensuite vers des filières classiques de recyclages. Pour Simon, étudiant qui ne se déplace qu’en deux-roues non motorisés, le principe est absurde : “Un vélo, ça coûte cher. Pourquoi ne pas récupérer les pièces et proposer des vélos neufs à petits-prix plutôt que de s’en débarrasser ?”

Pour répondre à cette demande formulée par de nombreux Parisiens, la municipalité prévoit très prochainement de “confier le recyclage à des associations conventionnées afin de réparer les vélos et de réutiliser les pièces pour en faire de nouveaux”. Sarah, comme de nombreux cyclistes, aimerait que la mairie aille un peu plus loin en proposant aux particuliers d’acheter des pièces. Un sujet qui n’est pas encore d’actualité.