Dans un billet du 21 septembre dernier, nous lancions notre actions auprès des commerçants, en vous demandant de nous signaler les magasins dont les parkings privés ne présentaient pas d’appuis-vélo (ou si ceux-ci étaient inadaptés, type pince-roues).

Ailleurs en France, d’autres associations du réseau FUB bataillent pour la même cause, et quelques fois, ça marche ! En témoigne l’article ci-dessous, paru sur SudOuest.fr le 21 octobre. Une raison de plus pour croire en la bonne volonté de nos commerçants et continuer notre action en ce sens.

Mes courses à vélo

Après avoir bataillé pendant des années, l’association Vélo Cité a obtenu l’installation d’un parking à vélos.


photo r. l.

L’association Vélo Cité, forte d’un millier d’adhérents cyclistes urbains, rayonne sur l’ensemble de l’agglomération bordelaise, mais plus fortement sur la rive gauche.

Comme l’indiquait mardi son président, Jean-François Perrin, à propos du choix de Bègles, ville témoin pour sensibiliser les grandes surfaces à la prise en compte du stationnement des vélos sur leurs parkings : « L’inauguration de cette aire de stationnement abritée et équipée d’arceaux en U pour les clients-cyclistes sur le parking de Leclerc est un signe fort en direction des enseignes de la grande distribution de la CUB. Elle fait suite à notre campagne de 2009, Mes courses à vélos, qui s’adressait au petit commerce. »

Ghislain Landreau, vice-président en charge du stationnement, précise : « Notre action s’inscrit dans une campagne plus large qui s’adresse aux pouvoirs publics, aux bailleurs privés et publics, ainsi qu’aux entreprises. Il s’agit d’une démarche de qualité, afin de créer des parkings à vélos sécurisés en profitant de la future révision du PLU qui pourrait réglementer les places de stationnement pour les cycles, comme à Strasbourg. »
Détermination

Pour en arriver à ce résultat, il aura fallu beaucoup de détermination et de pugnacité à une poignée de militants béglais de l’association, dont Caroline Rumeau et Maryse Garin qui, depuis 2004, ont entrepris de nombreuses démarches auprès du précédent directeur du magasin.

« Nous avons eu deux rendez-vous avec le précédent directeur et écrit maintes fois sur le cahier de suggestions de l’entrée qui est là pour améliorer la qualité de services, mais peine perdue, témoigne Maryse. Nous avons toujours été rappelés dans la journée pour nous signifier que notre demande était bien enregistrée, mais sans aucun résultat. Les Caddies étaient mieux traités car ils étaient à l’abri, eux. Au départ cette soirée devait être plutôt un rassemblement qu’une inauguration… »

Mais voilà, l’histoire s’est modifiée avec la venue en 2007 d’un nouveau directeur, qui a fait le choix de la concertation en créant une vingtaine d’arceaux sous abris pour la satisfaction de ses clients de proximité.

21 octobre 2010, Par Rosa Florent