Je peux affirmer en toute sincérité que tout ce que je sais du maniement de la meuleuse et de la machine à souder, c’est Jeff et Julien qui me l’ont appris. Pour leur patience et leurs encouragements : merci, merci beaucoup ! Après des études de droit, je fais un job de bureau. C’est donc sans aucune expérience du traitement des métaux, mais avec quelques appréhensions que je me suis présentée au stage le mercredi au soir. Est-ce que je vais me retrouver avec des accros de la mécanique, seule débutante incapable et maladroite ? Ces craintes se sont dissipées dès que j’ai fait la connaissance de Julien M. et Mélanie, mes co-stagiaires sympas et rigolos comme tout. Avec l’aide de Jeff, de Julien G. et de Fabien, j’ai levé le voile sur le mystère de la meuleuse (« Flex » pour les intimes, les Alsaciens et les Allemands). Au début, c’est les étincelles que produisait le disque de la meuleuse quand il tourne qui me fascinaient : c’est beau. Tout simplement beau. Et assourdissant. Il faut donc apprendre à se concentrer sur son travail en ne regardant pas les belles étincelles, mais le bout de fer que l’on travaille, et en ignorant le bruit des autres meuleuses (qui se perçoit quand même à travers des protections auditives), ainsi que les « piff-paff » de l’appareil à souder. Se concentrer donc. Puis il faut préparer les pièces pour la soudure : les libérer de leur peinture. On change de disque de meuleuse. […]