Le constat est sans appel : à la Cyclofficine, il y a deux fois plus d’hommes que de femmes. La faute à quoi ? principalement à notre éducation, qui pousse les garçons à bricoler quand les filles ne doivent pas se salir.

Conséquence : il est moins naturel pour une femme de passer la porte d’un atelier de réparation, qui est alors utilisé majoritairement par des hommes. Cela peut même créer un cercle vicieux, une femme pouvant se sentir mal à l’aise de franchir la porte d’un espace dominé par des hommes. On parle dans ces cas-là d’un espace de « non-mixité subie« , puisque les hommes sont majoritaires de fait, pas d’une façon voulue.

Enfin, comme tous les espaces publics, la Cyclofficine n’est pas à l’abri des comportements sexistes ou paternalistes (qui parfois – hélas – partent d’une bonne intention) : « je vais le faire à ta place, j’ai peur que tu te fasses mal / t’auras pas assez de force / tu vas salir ta robe »…

Pour contrebalancer cette tendance, la Cyclofficine lance des rendez-vous réguliers réservés aux femmes : des espaces de « non-mixité choisie« , afin de se sentir légitime et de prendre confiance avant de rejoindre les ateliers habituels.

=> Un article à ce sujet dans la Charente Libre du 12 juin 2021 <=

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