Les associations cyclistes Mieux se Déplacer à Bicyclette et Paris en Selle se mobilisent le mardi 4 septembre à 18h30 pour protéger pendant une heure la piste cyclable du pont de la Concorde, à l’endroit même où une collaboratrice parlementaire a été tuée en vélo en avril dernier. Elles entendent rappeler aux pouvoirs publics leurs engagements et soutenir un plan vélo national ambitieux.

Les associations Mieux se Déplacer à Bicyclette et Paris en Selle organisent une action sur le pont de la Concorde, face à l’Assemblée nationale, à l’endroit même où, en avril dernier, Armelle Cizeron, jeune attachée parlementaire, a été tuée par un véhicule alors qu’elle se rendait à son travail à vélo.

Mardi 4 septembre, de 18h30 à 19h30, nous établirons une chaîne humaine pour protéger la piste cyclable du pont de la Concorde, qui n’est matérialisée actuellement que par de la peinture au sol et souvent empruntée illégalement par des véhicules motorisés roulant à des vitesses élevées. Cette situation menace la sécurité des cyclistes. C’est pourquoi dans un esprit de pédagogie et de prévention, nous empêcherons voitures et scooters d’emprunter cette piste et encouragerons chaudement les Parisiens à vélo sortant du travail.

Pour un plan vélo national ambitieux

À cette occasion, les associations Mieux se Déplacer à Bicyclette et Paris en Selle appellent l’État, par l’intermédiaire de son représentant le Préfet de police Michel Delpuech, à se préoccuper sérieusement de la sécurité des cyclistes et à faire respecter les aménagements cyclables qui leur sont réservés. Comme l’a montré encore récemment le Baromètre des villes cyclables organisé par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB), les usagers demandent plus de sécurité et de confort pour se déplacer à vélo.

La sécurité des cyclistes doit être une priorité du futur plan national vélo, dont la présentation par la ministre des Transports est attendue dans les semaines qui viennent. Paris en Selle et Mieux se Déplacer à Bicyclette attendent du gouvernement et des parlementaires un texte ambitieux, et surtout financé, qui permette le développement de cette mobilité d’avenir. Comme la FUB, nous estimons que 200 millions d’euros par an constitue un véritable minimum pour initier une dynamique vélo en France.