Ce mois-ci nous ne sommes pas allés très loin pour trouver un tout nouvel aménagement avec fort à dire, le boulevard Rabatau.
Pour la petite histoire, c’est le 3 janvier 2010 que le Collectif Vélos en Ville décide d’envisager de faire un courrier à la communauté urbaine de MPM pour obtenir un aménagement cyclable au dessus d’un tunnel à automobile dont le projet est annoncé trois mois plus tôt. C’est après l’attente d’informations que le 12 octobre 2011 le Collectif Vélos en Ville envoi un courrier à MPM pour lequel il obtient une réponse le 8 février 2012. Il s’ensuit une concertation rapproché avec le Collectif Vélos en Ville pour déterminer quel sera le futur aménagement : l’association donne son avis sur les propostions en octobre 2012 par courrier.
Février 2014, réfection du boulevard Rabatau : il y a du bon et du moins bon.
Nous allons commencer par le bon car la meilleure conduite est sans doute de faire preuve d’optimisme en restant réaliste.
Suffisamment rare pour être remarquée, une piste cyclable a pris place sur une partie (malheureusement) du boulevard Rabatau. C’était sans doute inimaginable de faire une piste de plus d’un 250 mètres... Dommage on avait un bon début.
Alors là, c’est plus que rare, puisque les parkings exclusivement réservés aux vélos se comptent sur les doigts de la main à Marseille. De plus, on peut en compter 28 en moins de 250 mètres.
Blanc sur blanc, cela va être dur de voir les passages piétons et les logos vélos. Mais tablons sur la pacification de cette voie pour éviter les conflits d’usages entre piétons et cyclistes.
Et oui une piste cyclable bidirectionnelle qui se termine en monodirectionnelle... Si on regarde bien la photo on peut même apercevoir la bande de séparation des deux voies se terminer ici et donc seuls ceux qui vont se retrouver à contre-sens des voitures un peu plus loin peuvent continuer ici...
Sur cette photo, c’est donc une descendente de vélo que l’on doit observer puisque c’est la fin de la piste monodirectionnelle tandis que la montée, un peu plus loin n’est pas gérée (ou par un trottoir de vingt centimètres).
Le potelet marseillais (censé éviter le stationnement anarchique) a cette particularité bien locale qu’il est la plupart du temps amovible. D’ailleurs si il ne l’est pas, les automobilistes se chargent de le transformer.
Ainsi sur cette photo on peut relever une pratique bien de chez nous : on retire les potelets, on les pose au fond (sur le mur rouge) et puis on gare son automobile noire.