[article tiré de : http://www.consoglobe.com/je-vais-travailler-a-velo-cg ]

Saviez-vous que le vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville ? Dès que la distance à parcourir est comprise entre 1 et 5 km, le vélo est imbattable.

Voici ce que l’Ademe nous dit, en chiffres :

  • la moitié des déplacements intra-urbains sont inférieurs à 3km ;
  • dans cette configuration, le vélo est le moyen de transport le plus rapide : 1/4 d’heure
  • comparaison vitesse moyenne vélo-auto en ville : 15km/h contre 14 km/h.

Autrement dit, si vous vivez et travaillez dans la même ville, il n’y a pas photo. Fini les embouteillages et les énervements dès le matin.

Autre point sur lequel on gagne du temps : le stationnement ! Là encore, plus besoin de chercher une place pendant 1/4h ou de se garer à des kilomètres du bureau (à d’opter pour le nouveau service de Shared Parking ?). Le vélo s’attache au pied de l’immeuble et en un claquement de doigts, vous êtes frais et dispo pour commencer votre journée de labeur.
Vous comptabiliserez donc de précieuses minutes gagnées, et autant d’économies à la clé.

Comparatif vélo/auto

Faisons un rapide calcul en comparant 2 mêmes trajets domicile/travail, l’un en voiture, l’autre à vélo (1). Avec un bureau situé à 3 km du domicile :

  • En voiture, je dépenserai 621€ sur l’année, dégagerai 388,86 kg équivalent CO2 et consommerai 151,95 L équivalent pétrole.
  • A vélo, il ne m’en coûtera que 63€ sur l’année et je ne produirai aucun gaz à effet de serre ni ne consommerai d’énergie.

Au point de vue santé, il est évident que le ¼ d’heure ou les 20 minutes à pédaler chaque matin et chaque soir ont un impact très positif. Beaucoup se plaignent du manque de temps pour pratiquer un sport. L’activité physique régulière permise par le trajet quotidien à vélo est bien plus salutaire que les 3h de sports mensuels pour « rattraper le coup » !

De plus contrairement aux idées reçues, les cyclistes sont moins soumis à la pollution de l’air que les automobilistes. La pollution se concentre au ras du sol, or les cyclistes sont au-dessus des voitures. Par ailleurs, dans les embouteillages, les automobilistes sont exposés plus longtemps à la pollution que les cyclistes qui les traversent.

Le vélo en ville procure des avantages individuels bien sûr mais aussi collectifs.

On n’y pense pas forcément de prime abord, pourtant, le fait d’utiliser davantage le vélo que la voiture entraîne une plus grande longévité des infrastructures. En effet, elles sont beaucoup moins sollicitées par les cycles par rapport aux modes de transports motorisés.

Les espaces s’en trouvent moins saturés puisque les cycles ne nécessitent que peu d’espace pour le stationnement et le déplacement.

Enfin, le commerce en ville est dynamisé. Il est plutôt facile de faire un crochet sur le chemin du retour pour faire ses courses à vélo chez le commerçant du coin.