Le dimanche 14 avril, entre 11h et 15h, MDB (Mieux se Déplacer à
Bicyclette ) et son antenne locale La-Ville-à-Vélo
Chaville-Vélizy-Sèvres-Ville d’Avray organisaient une action médiatique
dont le but était d’alerter les pouvoirs publics et les collectivités
territoriales locales sur la dangerosité de la traversée du pont de
Sèvres pour les cyclistes et de leur proposer une alternative au plan de
circulation vélos.

En effet, si le pont est bien équipé sur son
trottoir amont d’une double bande cyclable permettant de le traverser
dans les deux sens, il n’offre en revanche aucune continuité cyclable
pour rejoindre les axes traversant Boulogne et Sèvres. Ainsi, le
cycliste ayant réussi à rejoindre la piste cyclable au péril de sa vie,
doit de nouveau remettre son sort au hasard et à la chance pour en
sortir !

La traversée du pont étant un enjeu critique pour le
développement des trajets cyclables dans le département des Hauts de
Seine et la région Ile de France, les élus locaux, les représentants du
département et de GPSO avaient été prévenus de l’action et invités à
passer pour que l’on puisse se voir et remettre un plan de développement
de parcours cyclables autour du pont.

La-Ville-à-Vélo avait
conçu un parcours réaliste afin d’améliorer le passage des cyclistes
sans attendre les grands travaux prévus dans le cadre du Grand-Paris.

L’action
avait été méticuleusement préparée à l’avance avec un tracé de cortège,
une demande d’autorisation de la préfecture, et la publication sur les
réseaux sociaux.

L’accueil des participants se faisait côté Aval Boulogne, au pied de la statue du général Leclerc.

Les actions médiatiques proposées étaient de deux natures :

– la première consistait à accumuler des kilomètres de passage du pont
par équipes, par tous les cyclistes qui se présentaient au fil des
demi-heures. Pour cela La-Ville-à-Vélo avait créé un parcours continu
empruntant les deux trottoirs (amont et aval) et les dessertes routières
permettant de tourner en boucle « sur » et « autour » du pont.

Afin
de ne pas gêner le trafic automobile – ce qui n’était pas le but – et
de ne pas mettre les participants en danger, le parcours avait été
imaginé de telle sorte qu’il ne coupe aucun flux automobile, il avait
été marqué au sol par des pochoirs en forme de vélo, et rubalisé sur le
trottoir aval ne disposant pas de piste cyclable.

– la
deuxième consistait à scénariser le pont par deux actions de masse sur
les trottoirs. Les cyclistes se sont par deux fois alignés sur toute la
longueur du pont pour une « Ola » saluant les automobilistes de passage.
Un porte-voix permettait de cadencer les mouvements des vélos et
d’informer les passants piétons.

La matinée s’est déroulée dans la bonne humeur et sous un frais soleil printanier.

Une
petite centaine de personnes se sont arrêtées pour échanger, avec ou
sans leurs vélos. A l’exception d’une personne qui était « contre » les
vélos et souhaitait les envoyer « avec les voitures, sur la route », tous
étaient sensibles à nos demandes et encourageaient la démarche

Au
total, 15 équipes ont enregistré leurs parcours sur le pont,
correspondant à 55 cyclistes en tout, pour un total cumulé de 344 tours
de pont, et de 412 km parcourus .

Un beau total !

Certains
cyclistes ont exprimé leurs remarques par rapport à l’aménagement du
pont. Ils en profitaient généralement pour étendre les remarques au-delà
du pont, vers Boulogne, mal équipée pour rejoindre Paris, vers Issy les
Moulineaux équipée d’une belle piste cyclable (mais avec un petit
rebord dangereux la séparant des piétons) et surtout mal reliée à Sèvres
etc.

Une journaliste du Parisien est passée dans la
matinée, elle a interviewé des responsables de l’action et un article
est paru dans le Parisien du 15 avril, le lendemain.

Le maire de Sèvres est passé en début d’après-midi. Il a pris acte des demandes des cyclistes.

Nous avons eu près de 11000 personnes touchées par l’événement sur les réseaux sociaux, dont 303 ont marqué leur intérêt.

La
preuve que la couverture a été large réside aussi dans la diversité des
participants qui sont venus de Sèvres, Boulogne, Chaville, Viroflay,
Versailles, mais aussi de Saint Quentin en Yvelines, de Clamart,
Montreuil et Paris.

En conclusion, une belle action, un
beau succès et la preuve que la traversée du pont de Sèvres à vélo est
une demande forte en 2019.

Merci à tous les participants et rendez-vous sur le pont de Sèvres, lorsque nos propositions auront été entendues et mises en oeuvre !!

Le dimanche 14 avril, entre 11h et 15h, MDB (Mieux se Déplacer à
Bicyclette ) et son antenne locale La-Ville-à-Vélo
Chaville-Vélizy-Sèvres-Ville d’Avray organisaient une action médiatique
dont le but était d’alerter les pouvoirs publics et les collectivités
territoriales locales sur la dangerosité de la traversée du pont de
Sèvres pour les cyclistes et de leur proposer une alternative au plan de
circulation vélos.

En effet, si le pont est bien équipé sur son
trottoir amont d’une double bande cyclable permettant de le traverser
dans les deux sens, il n’offre en revanche aucune continuité cyclable
pour rejoindre les axes traversant Boulogne et Sèvres. Ainsi, le
cycliste ayant réussi à rejoindre la piste cyclable au péril de sa vie,
doit de nouveau remettre son sort au hasard et à la chance pour en
sortir !

La traversée du pont étant un enjeu critique pour le
développement des trajets cyclables dans le département des Hauts de
Seine et la région Ile de France, les élus locaux, les représentants du
département et de GPSO avaient été prévenus de l’action et invités à
passer pour que l’on puisse se voir et remettre un plan de développement
de parcours cyclables autour du pont.

La-Ville-à-Vélo avait
conçu un parcours réaliste afin d’améliorer le passage des cyclistes
sans attendre les grands travaux prévus dans le cadre du Grand-Paris.

L’action
avait été méticuleusement préparée à l’avance avec un tracé de cortège,
une demande d’autorisation de la préfecture, et la publication sur les
réseaux sociaux.

L’accueil des participants se faisait côté Aval Boulogne, au pied de la statue du général Leclerc.

Les actions médiatiques proposées étaient de deux natures :

– la première consistait à accumuler des kilomètres de passage du pont
par équipes, par tous les cyclistes qui se présentaient au fil des
demi-heures. Pour cela La-Ville-à-Vélo avait créé un parcours continu
empruntant les deux trottoirs (amont et aval) et les dessertes routières
permettant de tourner en boucle « sur » et « autour » du pont.

Afin
de ne pas gêner le trafic automobile – ce qui n’était pas le but – et
de ne pas mettre les participants en danger, le parcours avait été
imaginé de telle sorte qu’il ne coupe aucun flux automobile, il avait
été marqué au sol par des pochoirs en forme de vélo, et rubalisé sur le
trottoir aval ne disposant pas de piste cyclable.

– la
deuxième consistait à scénariser le pont par deux actions de masse sur
les trottoirs. Les cyclistes se sont par deux fois alignés sur toute la
longueur du pont pour une « Ola » saluant les automobilistes de passage.
Un porte-voix permettait de cadencer les mouvements des vélos et
d’informer les passants piétons.

La matinée s’est déroulée dans la bonne humeur et sous un frais soleil printanier.

Une
petite centaine de personnes se sont arrêtées pour échanger, avec ou
sans leurs vélos. A l’exception d’une personne qui était « contre » les
vélos et souhaitait les envoyer « avec les voitures, sur la route », tous
étaient sensibles à nos demandes et encourageaient la démarche

Au
total, 15 équipes ont enregistré leurs parcours sur le pont,
correspondant à 55 cyclistes en tout, pour un total cumulé de 344 tours
de pont, et de 412 km parcourus .

Un beau total !

Certains
cyclistes ont exprimé leurs remarques par rapport à l’aménagement du
pont. Ils en profitaient généralement pour étendre les remarques au-delà
du pont, vers Boulogne, mal équipée pour rejoindre Paris, vers Issy les
Moulineaux équipée d’une belle piste cyclable (mais avec un petit
rebord dangereux la séparant des piétons) et surtout mal reliée à Sèvres
etc.

Une journaliste du Parisien est passée dans la
matinée, elle a interviewé des responsables de l’action et un article
est paru dans le Parisien du 15 avril, le lendemain.

Le maire de Sèvres est passé en début d’après-midi. Il a pris acte des demandes des cyclistes.

Nous avons eu près de 11000 personnes touchées par l’événement sur les réseaux sociaux, dont 303 ont marqué leur intérêt.

La
preuve que la couverture a été large réside aussi dans la diversité des
participants qui sont venus de Sèvres, Boulogne, Chaville, Viroflay,
Versailles, mais aussi de Saint Quentin en Yvelines, de Clamart,
Montreuil et Paris.

En conclusion, une belle action, un
beau succès et la preuve que la traversée du pont de Sèvres à vélo est
une demande forte en 2019.

Merci à tous les participants et
rendez-vous sur le pont de Sèvres, lorsque nos propositions auront été
entendues et mises en oeuvre !!

PJ 01 : Ci-joint l’article du parisien :

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/pont-de-sevres-les-cyclistes-manifestent-contre-le-hachoir-a-velos-14-04-2019-8053104.php?fbclid=IwAR1aFSHtzea2l8SN42c14DwkmYVSlFbAnZk7NkFCQiL9dNug1g_jI1uBYKw

La Hola des vélos cabrés