Depuis juillet nous voyons Jeff et Sacha partir, cheveux au vent (surtout pour Sacha !), en direction des proches banlieues strasbourgeoises. Mais que ce passe-t-il vraiment là-bas ?

J’ai eu l’occasion de les accompagner à deux reprises dans leurs pérégrinations. À Koenigshoffen, j’ai fait mes premières armes dans les ateliers mobiles d’autoréparation pour enfants. On arrive, on ouvre le bullit et on met tout en place. Jusque là, tout semble calme. Les hostilités commencent lorsque l’on rappelle aux premiers enfants qu’aujourd’hui ils peuvent venir réparer leurs vélos avec notre aide. Le mot circule et en 15 minutes on a déjà une dizaine d’inscrits. Les réparations sont relativement simples « un crevé » par ci, un frein à refaire par là. De temps en temps un dérailleur à régler ou un « voilé ». Les enfants sont souvent volontaires et n’hésitent à prendre d’eux mêmes les clés et les boîtes à rustines. À la fin de la journée, on admire le spectacle préparé durant la semaine par les enfants en mangeant un sandwich triple merguez !

Sur les ateliers pédagogiques, l’ambiance est plus calme. Les enfants arrivent un par un pour passer les différents ateliers qui composent le Mécapass. De fait, on peut prendre le temps d’expliquer à l’enfant la réparation qu’il va faire. Ça laisse le temps d’apprendre à connaître les animateurs sympathiques de l’Association Arachnima. À la fin de ces journées, on repart avec une idée différente de la banlieue et de ses habitants. Si vous avez l’occasion d’assister les animateurs-mécaniciens sur ces événements, c’est une expérience enrichissante qui vous fera voir l’autoréparation sous un angle différent de celui des permanences à l’atelier. Le sandwich triple merguez c’est pas mal non plus !

 

Voici un aperçu du spectacle de fin de semaine en vidéo, ici à la Meinau :