Mercredi, 13 Février, 2013 - 19:00

Demain, on pédale gratis - La naissance de Lausanne Roule
Un film documentaire de Frédéric Hausammann
Durée : 52 minutes

Une production manhaus films, 2005. Demain, on pédale gratis raconte l’aventure à rebondissements d’un entrepreneur un peu idéaliste qui veut contribuer à l’essor du vélo à Lausanne, ville pentue réputée ardue pour les cyclistes. En lançant un projet ambitieux visant à fournir gratuitement des vélos au public (Lausanne Roule), et cela en quelques mois seulement, Lucas Girardet, aidé de tout un réseau d’amis et de militants cyclistes, se lance dans une course contre la montre qui lui fera aussi découvrir de près une réalité qu’il connaissait mal : le difficile statut des requérants d’asile en Suisse.
Et si ce film évoque des questions politiques concernant l’écologie, la mobilité urbaine et l’intégration des étrangers, c’est la dimension profondément humaine des personnages qui domine le récit.
Le projet Lausanne Roule
S’inspirant des expériences réussies de Genèv’roule, Bern/Thun rollt ou Züri rollt, le Lausannois Lucas Girardet décide à la fin 2003 de créer pour le printemps 2004 une structure similaire dans la capitale vaudoise. Il s’agit de mettre gratuitement à disposition du public des vélos pour la journée, contre le simple dépôt d’une caution.
Le financement de cette activité doit être assuré par des aides publiques et du sponsoring placé sur les vélos. L’emplacement du service de prêt devrait idéalement être situé au centre-ville, alors que les employés - des requérants d’asile - seraient mis à disposition du projet par la Fondation d’aide aux requérants d’asile (FAREAS).
Pour mener à bien ce projet, Lucas Girardet crée une association en s’entourant d’amis et de militants du vélo comme mode de transport urbain.
Le but revendiqué d’un tel projet est avant tout de promouvoir l’utilisation du vélo en ville afin notamment de lutter contre la pollution et l’engorgement automobile, mais il contient également un volet dit " action sociale " : une aide à l’intégration des étrangers. Les requérants d’asile qui y travaillent seront en effet en contact quotidien, a priori positif, avec la population suisse.