Contribution de MDB aux débats sur le Plan Climat Air Énergie de la Métropole du Grand Paris.

1. Adopter un schéma directeur des pistes cyclables

Afin de favoriser le développement du vélo, d’avoir plus de pistes cyclables dans l’ensemble de la métropole du Grand Paris (et pas uniquement à Paris) et de prolonger le réseau express vélo (REVe) parisien aux communes limitrophes. Ce schéma devrait faire l’objet d’incitation forte aux communes pour sa réalisation à travers des subventions incitatives et en conditionnant le soutien aux travaux de voirie à la réalisation des aménagements vélos projetés.

2. Créer un réseau express vélo métropolitain

A l’image du réseau de pistes cyclables « superhighway » du grand Londres, la métropole pourrait concentrer son effort sur le développement d’un réseau express vélo francilien, réseau cyclable à haut niveau de service, garantissant un aménagement qualitatif protégé et capacitaire. Le réseau de voies express vélo de compétence métropolitaine irriguerait les principaux pôles régionaux d’Île-de-France, incluant des radiales et des tangentielles. Dans une logique de meilleure hiérarchisation du réseau cyclable, les voies express vélo constitueraient un réseau de niveau régional dont la réalisation serait prioritaire parmi les 4400 km de réseaux cyclables structurants identifiés par le plan de déplacements urbains de l’Île-de-France. Le réseau express vélo permettrait une vitesse moyenne élevée et se placerait comme une alternative crédible au réseau de transport en commun en incitant les usagers à se reporter sur le vélo pour leurs déplacements, contribuant à la désaturation des transports en commun et donc à un confort accru pour leurs usagers.

3. Supprimer les coupures urbaines

Les coupures urbaines (ponts, tunnels, échangeurs, voies interdites au vélo) sont de véritables obstacles à la pratique du vélo dans la métropole du grand Paris par les longs détours qu’elles imposent ou la forte insécurité qu’elles entraînent pour les cyclistes.

4. Intégrer le vélo comme solution de mobilité complémentaire des transports en commun

Encourager la création d’itinéraires cyclables d’accès aux gares, aux établissements scolaires et universitaires et le stationnement vélo (sécurisé et non sécurisé) dans l’ensemble des pôles de transport et d’activité.

5. Rapprocher logements et emplois

Mixer les logements avec des locaux d’activités (commerces, bureaux, etc.) et inversement, mixer les bureaux avec des logements pour éviter aux gens de traverser tout Paris pour aller travailler. Cela éviterai aussi de dépenser des milliards d’euros pour offrir des transports en communs. Enfin, cela favoriserai la marche à pied et le vélo.