Pour être plus efficaces dans nos demandes d’aménagements concrets auprès des mairies, nous prévoyons de les envoyer sous forme de fiches numérotées d’une page, avec constat et suggestion d’aménagement.

Nous commençons cette méthode avec Istres, en envoyant 4 suggestions par courrier, car nos relations avec la mairie d’Istres ne sont pas au mieux, comme expliqué ci-dessous

La lettre du 29 mars (déposée le 10 avril), et rappel du contexte

Le but de cette lettre était de faire 4 suggestions à la municipalité d’Istres, et de définir une nouvelle forme de communication, en revenant sur le travail fait pendant le mandat précédent.

En effet cette lettre était la première « post Commission vélo 2014-2020 ». Pendant le mandat précédent (2014-2020), il y a eu à Istres une Commission Vélo municipale qui incluait plusieurs membres de LVDE (Michel Leban, Eric Vigier et moi-même). Le bilan de cette commission de notre point de vue est très très maigre :

et les plus gros reproches que nous faisons à cette défunte commission sont

  • que les réalisations n’ont jamais été discutées, nous les découvrions toujours après coup (piste de l’avenue des Anciens Combattants, piste de l’avenue Filippi, filtres à scooter etc…)
  • que la commission a toujours refusé de venir tester les réalisations à vélo avec nous. Or nous pensons qu’elles ont beaucoup de défauts (de conception et de réalisation).

Je suis le seul membre de l’association à avoir participé aux réunions jusqu’à la fin du mandat, en en sortant chaque fois plus déprimé et démotivé. J’étais aussi le seul cycliste parmi des élus et des techniciens globalement sans intérêt pour le vélo urbain …

Ce mandat-ci, il y a

  • une commission liaison douce, où nous n’avons pas été invités et dont nous ne connaissons pas le travail
  • un adjoint aux mobilités douces, M. Johny Blanchon, qui n’a pas donné suite à une demande de rencontre et de test à vélo des réalisations du mandat précédent.

Bref, comme déjà écrit plus avant dans cet article, nos relations avec la mairie d’Istres sont difficiles, quasiment inexistantes en fait. Il faut dire que deux membres du conseil d’administration étaient sur deux listes aux dernières élections municipales (2020), qui n’étaient ni l’une ni l’autre la liste du maire (réélu au 1er tour).

Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut rien faire ! Ainsi avons-nous écrit la lettre centrale au présent article, envoyée ce 10 avril 2021 (datée du 29 mars, la date du brouillon est restée…) comportant 5 annexes d’une page chacune:

  • une de jugement des réalisations passées
  • et quatre de suggestions d’aménagement, objets du présent article.

Vous trouverez ci-dessous la lettre complète (avec les annexes), et en dessous ses annexes (modifiées pour rajouter une entête), séparées les unes des autres, dont les 4 premières suggestions :

Pour rendre cet article plus facilement lisible, nous reprenons ci-dessous les images des 4 suggestions faites

image de la suggestion n°1 : une vraie zone 30 au centre-ville avec des panneaux de début et de fin de zone pour que les automobilistes comprennent facilement qu’ils y rentrent ou en sortent
suggestion n°2 : introduire les premiers panneaux céder-le-passage sur quelques feux du centre-ville que les vélos brûlent systématiquement
suggestion n°3 : continuer à aménager la ligne de désir du parc Guelfucci (la moitié seulement l’a été…)
Suggestion n°4 : modification des filtres à scooter pour que ce soit plus facile aux cyclistes de les passer sans descendre de vélo

Et la suite ?

On va d’abord voir si la lettre ci-dessus obtient une réponse.

Sinon on prévoit à terme

  • d’autres suggestion, par ex des bandes cyclables dans les montées les plus rudes, où les cyclistes sont les plus lents (sud de la corniche de Suffren, pont de l’avenue de Radolfzell au dessus de la voie ferrée…)
  • quelques reproches, par ex
    – des rues refaites sans aménagements cyclables (par ex l’extrémité sud de l’allée des Cognets, voir ci-dessous) ce qui va à notre avis à l’encontre de la loi Laure
    – ou des lignes de désir malmenées, comme celle qui reliait le magasin Picard Surgelés à l’allée des Cognets (voir en dessous)
Extrémité sud de l’allée des Cognets, aucun aménagement vélo, mais on notera l’apparition de trottoirs, ce qui est un progrès pour les piétons.
Les lignes de désir « Picard-Cognets » jusque récemment.
L’option au sud (plus proche du pont) n’était pas utilisable par les vélos, celle au nord oui…
Le centre médical en cours de construction sur la ligne de désir « nord » précédente.
On verra à la fin du chantier si un vélo peut toujours passer là après…

Ça fera sans doute l’objet d’un autre courrier (si la communication avec Istres doit passer par là…) mais à chaque jour suffit sa peine !