Les 15 et 16 novembre se sont réunies à Caen à la Maison du Vélo, l’association Epicène et quelques membres du groupe de travail sur le genre de L’Heureux Cyclage Enclume-à-clavette.

Le weekend a été découpé en 2 parties :

  • Le samedi : nous nous sommes formé·e·s ou déformé·e·s à propos du genre avec l’aide d’Epicène au travers de formations théoriques ou de temps de discussion et en expérimentant des moyens de mise en visibilité du sexisme comme domination (animation de l’atelier en non-mixité sans hommes cisgenre, animation de l’atelier par des mécaniciennes),
  • Le dimanche : nous avons partagé nos expériences de lutte ou de prise de conscience du sexisme individuelles ou collectives dans nos ateliers vélo. Nous avons listé nos besoins ou questions restants à approfondir. Et, nous avons surtout imaginé le devenir de cette réflexion, du groupe de travail Enclume-à-clavette et de ses actions sur les mois à venir.

Tout au long du weekend, se tenait une exposition d’affiches, d’articles et de bandes dessinées qui donnaient à voir les problématiques du sujet.

Ce sont 12 personnes qui sont venues de la France entière partager ces discussions et donner corps aux initiatives. Avec les membres de Vélisol et d’Epicène, nous étions 25 personnes à participer aux activités du samedi !

Les ateliers représentés étaient (des personnes proches des ateliers avaient également fait le déplacement) :

  • La petite Rennes de Rennes,
  • Le Chat Perché de Lyon,
  • Vélisol de Caen,
  • Dynamo de Nancy,
  • La Cyclofficine d’Ivry,
  • La Cyclofficine de Pantin,
  • La Cyclofficine de Paris,
  • Vélorution Paris

La session en non-mixité sans hommes cisgenre du samedi matin a été un vrai succès puisque la dizaine de mécanicien·ne·s présent·e·s n’a pas chaumé et une bonne vingtaine de personnes sont venues à cet atelier. L’ambiance du lieu a séduit et pour beaucoup de femmes, ce fut leur première expérience de l’atelier.
Le temps en mixité animé par des mécanicien·ne·s s’est aussi bien passé. Les échanges a postériori insistent sur le fait qu’il aurait été pertinent d’annoncer ce temps plus clairement pour le rendre plus visible.
Les projets rêvés par les participant·e·s pour 2015 tournent autour de 3 axes : la communication, la sensibilisation et la mise en réseau.