Strasbourg est une ville cyclable. Point ! Voici l’affirmation à laquelle nous sommes censé.e.s acquiescer sans broncher. Strasbourg, ville-vélo, se serait débarrassée des maudits moteurs. Strasbourg, capitale de la pédale, serait devenue le paradis des rouleuses et des rouleurs. On n’y entendrait plus le bruit des bagnoles. Ecoutez pourtant. S’il est indéniable que la situation s’est améliorée, une grande partie de la voirie strasbourgeoise reste réservée aux voitures. Entre les boulevards à six voies comme la fameuse Avenue des Vosges et les surfaces conséquentes de parkings, l’automobile prend de la place, occupe de l’espace et la majorité relative des Strasbougeois.e.s choisit toujours ce moyen de transport pour se déplacer quotidiennement. Alors que plus de 40 % des habitant.e.s de notre ville rejoignent le boulot en auto, seulement 16 % le font sur leur vélo. [1] Nous avons pourtant toutes et tous intérêt à ce que cela change ! Le vélo permet de lutter contre la pollution de l’air qui frappe de manière récurrente Strasbourg[2]. Il coûte moins cher qu’une voiture au kilomètre[3], il permet de se déplacer plus rapidement en ville dans la plupart des cas[4]. Sur une bicyclette, il est même prouvé que la vie est plus chouette[5] et les risques de cancers et autres maladies désastreuses diminuent au fur et à mesure des coups de pédales[6]. Contrairement à ce qu’on imagine, il pleut rarement sur les cyclistes[7] et on est bien moins exposé à la pollution de l’air sur sa selle qu’enfermé.e dans sa voiture.[8] Pourtant, la situation actuelle dans laquelle on […]