5 de marzo de 2021 - Etude sur le marquage vélo

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter ces quelques pages du site bicycode.org (qui dépend de la FUB) à propos du marquage vélo :

• Qu’est ce que c’est
• Pourquoi ?
• Comment ?

Pour donner un ordre d’idée :

– Pour un gravage bicycode, le prix "public" habituellement constaté est de l’ordre de 10€ quand il est réalisé par une association membre de la FUB.

– Le prix de revient de chaque marquage (coût de l’"étiquette", incluant l’enregistrement) est d’environ 3 à 4€. Auquel il faut ajouter l’amortissement du coût de la machine (4000€ environ). Cela n’inclut pas l’éventuel coût de la main d’oeuvre.

– Le prix de vente "public" de l’étiquette "Recobike" qui est aujourd’hui le "principal concurrent" du Bicycode est d’environ 25 à 27€ (prix constaté chez les vélocistes lavallois). Il ne nécessite pas de machine mais le prix d’achat, hors main d’œuvre, de chaque étiquette est nettement plus élevé (environ 18€).

• La solution de type gravage nécessite l’achat de la machine (investissement initial important) mais bénéficie des coûts par étiquette le plus faible. Il nous faut donc être sur de pouvoir l’amortir (marquer suffisamment de vélos) pour justifier l’investissement.
• Une location (faisabilité, durée et coût à affiner) d’une machine de gravage serait peut-être possible dans un avenir proche. C’est en tout cas une hypothèse creusée par la FUB. Dans cette optique, nous pourrions imaginer louer une machine pendant une durée courte et graver le maximum de vélos possible à moindre coût dans le temps de la location. Mais rien c’est sur pour le moment. Aux dernières informations, cette piste s’avère peu intéressante (location longue durée de 5 ans uniquement, sans option d’achat, à 72€ TTC par mois)
• La solution de type étiquette simple, qui se désagrège si on cherche à l’arracher, n’est que peu dissuasive pour un voleur qui cherche à revendre. A ce titre elle n’est pas recommandée par la FUB. Elle permet cependant de restituer un vélo qui aurait seulement été "emprunté" plus facilement (cas d’une grande partie des vélos actuellement retrouvés et non réclamés dans les commissariats...). Ce serait la solution "bas-coût" que nous pourrions proposer si nous n’avions pas la certitude d’amortir la machine.
• La solution de type étiquette anti-arrachement (ex Recobike mais Bicycode propose aussi une étiquette de ce type) ne nécessite pas l’achat d’une machine (pas d’investissement initial) mais chaque étiquette coûte un prix non négligeable et donc nous ne pourrions pas la proposer à un tarif proche du bicycode gravé.