La pratique du vélo, ne serait-ce qu’une demi-heure par jour, bénéficie énormément à l’organisme. Ce n’est pas un hasard si les footballeurs et rugbymen se remettent au sport, après une opération, en commençant par le vélo. Les scientifiques ont recensé les nombreux atouts de cette activité : elle limite le « risque de sédentarité susceptible d’accroître l’exposition aux maladies cardio-vasculaires, à l’obésité, au diabète, à l’hypertension et à certains cancers ». La pratique du vélo, comme toutes les activités endurantes, produit en outre des endorphines, accroît la capacité de concentration et se révèle excellente pour le moral. Les autorités en charge de la santé ne considèrent plus le cyclisme comme risqué, mais lui reconnaissent un effet bénéfique : ne pas faire de vélo, c’est dangereux pour la santé.

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selon (le cabinet) Indiggo, les quelques 4,4 milliards de kilomètres parcourus en France chaque année permettent aux services de santé d’économiser 5,6 milliards d’euros, conséquence d’un moindre recours aux services sanitaires, d’un absentéisme réduit et d’une productivité améliorée. En encourageant la pratique quotidienne, les pouvoirs publics pourraient ainsi, sans trop d’efforts, éviter une dépense de 15 milliards d’euros. Or cette somme correspond exactement au déficit de la Sécurité sociale en France en 2013.

Le pouvoir de la pédale, comment le vélo transforme nos sociétés cabossées, Olivier Razemon, 2014

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