Quand Bretz’selle expérimente la non-mixité choisie. Le 10 octobre prochain, de 16h à 20h, ce sera comme d’habitude. Une permanence ouverte, des bénévoles, des conseils, des outils, des vélos en mal de réparations et des adhérentes, mais pas de mecs. Mais pourquoi donc ? Bretz’selle et la mixité c’est une histoire qui dure. Depuis la création de l’atelier, la parité des adhésions se porte bien, avec un ratio quasi parfait à 50/50. Pourtant quand on pousse la porte de l’atelier, le déséquilibre saute aux yeux. Quelques femmes, plutôt jeunes, et une majorité d’hommes. Mais alors, est-ce que les femmes ne sauraient pas se servir d’un tournevis ? Ou bien une fois passée l’étape de l’adhésion, l’expérience de la vie d’atelier se révèlerait-elle moins excitante, moins confortable ou moins intéressante que pour le sexe opposé ? Autrement dit, pourquoi est-ce que les adhérentes ne reviennent pas autant que les adhérents ? Les bénévoles constatent, les salariés alertent, le comité directeur débat et refait le monde. Disons-le, la discrimination positive ne fait pas partie de l’ADN d’un atelier partagé qui œuvre au quotidien pour être ouvert à tous. Mais c’est justement parce que notre atelier vélo se revendique alternatif qu’on se doit de remettre en cause continuellement nos comportements et nos positionnements politiques. La non-mixité, ça gratte un peu, et depuis longtemps. Mais le sexisme aussi. On se doit d’essayer ! Le comité directeur, le groupe de travail « perm de meufs » et les bénévoles de Bretz’Selle vous invitent à une […]