vélo balade MarseilleUne fois de plus, le compte rendu du dernier cyclo-camping est écrit par un nouveau participant :
 
Vous voulez prendre un bon bol d’air, faire un peu de sport, vous dépayser, écouter le calme de la campagne, rencontrer de nouvelles personnes, et passer de bons moments collectifs ? Alors n’hésitez plus, inscrivez-vous au prochain week-end à vélo !

J’ai découvert cette activité pour la première fois ce week-end, et la bonne ambiance est ce que j’en retiens  ! Tout n’est pas décidé à l’avance, à vous de proposer, de cuisiner, d’ouvrir votre GPS si vous le voulez, de changer de route pour un itinéraire plus facile ou plus difficile… ou de vous laisser porter, au rythme de vos pédales.
Bien sûr, il faut un peu avancer, pour ne pas arriver trop tard au gîte, pour ne pas rater le train du retour… mais le rythme n’est pas tant soutenu, entrecoupé de pauses gourmandes régulières, où chacun partage ses noisettes, dattes et autres chocolats.

vélo balade MarseilleNous sommes donc partis de Marseille en sur-remplissant l’espace vélo du TER, certains nous attendaient à Aix, nous étions 16. Après un tour au milieu du marché, en quelques coups de pédales, nous voici sur de petites routes quasi désertes, longeant un ruisseau, au milieu de grandes propriétés et bientôt du parc de la Sainte-Victoire.
15 km plus tard, au milieu des pins et des chênes, la pause pique-nique se fait entendre, mais nous ne traînons pas pour la sieste, car nous avons encore 40km à faire  !
La suite du parcours est tout aussi bucolique, et le temps est avec nous : nous voyons le Luberon et petit à petit, nous le rattrapons.
Les traversées urbaines soulèvent la curiosité de quelques policiers, qui se demandent s’ils n’ont pas à faire là à un nouveau type de gilets jaunes, mais non, notre seule revendication serait à la rigueur d’interdire le black friday.
C’est à partir de Vitrolles en Lubéron que ça commence vraiment à grimper, en pente douce d’abord, puis avec les kilomètres, l’effort devient plus dur, mais pas de quoi poser pieds à terre  ! Là-haut, à 696 m, la transpiration devient froide pour les premiers arrivés, mais la vue est au rendez-vous, juste avant que le soleil se couche. La descente dans le 04 est une autre histoire : malgré les gants, j’ai cru perdre mes mains de froid  ! Heureusement que le gîte était juste en bas, avec une bonne douche chaude.

-346825776169731473siteAlors chacun prend une tâche en main : qui va faire les courses, qui prépare l’apéro, qui cuisine, qui met la table, qui regarde les cartes pour le lendemain... et le repas se passe dans une ambiance festive, un brouhaha joyeux et bon enfant.
Voilà, on se retrouve au petit déjeuner, certains ont plus besoin de café que d’autres, mais on repart gaiement, pas trop tôt, en suivant des petites routes vallonnées du Luberon entre ombres et soleil d’hiver, et des villages perchés. Certains bifurquent vers Arles, ou vers Cavaillon par la voie verte. Une montgolfière nous fait même un coucou, ainsi qu’un petit troupeau de brebis qui nous barre la route un moment, alors on s’égaille à regarder les petits qui sont arrivés tardivement, à cause des chiens ou loups errants qui les effrayent nous explique le berger. Et on avale les kilomètres, et on se dit que le vélo est quand même un super moyen de se déplacer assez loin, tout en ayant le temps d’apprécier le paysage, les bruits et les odeurs. Pique-nique aux pieds du château de Lourmarin, et ensuite retour en zone urbaine, avec plus de voitures, afin de tracer jusqu’au train : certain à Meyrargues, d’autre jusqu’à Aix. On a eu peur de ne pas arriver à faire entrer tous ces vélos dans le train bondé du dimanche soir, mais personne n’est resté sur le quai. Voilà un week-end bien ressourçant avant d’attaquer la semaine  !