Samedi 16 octobre à 15h, le collectif la NINA vous invite à une après midi débat sur le thème de l’aménagement du territoire. Les thèmes abordés seront les compensations écologiques, la conservation des terres agricoles et la prise de décision autour de l’implantation des zones logistiques ou d’une construction d’autoroute.

En invité deux exemples : le collectif Quicury, le collectif paysan OZLOR (Opposant à la Zone Logistique de l’Ouest Rhodanien), un naturaliste et des opposants à l’A45 (SCL).

Non à la zone logistique de l’Ouest Rhodanien !

Pourquoi faudrait-il détruire toujours plus de terres agricoles et de nature pour toujours plus de zones logistiques ?

Un projet destructeur

Les autoroutes, vous connaissez ? Les zones logistiques en sont les corollaires. C’est à se demander si les autoroutes ne sont pas faites pour elles et les zones commerciales.

Les ravages des autoroutes et des zones logistiques sur les terres, la nature et la vie, vous connaissez ?

Et bien, cela se passe tout près de chez vous entre l’Arbresle et Tarare où un énorme projet d’implantation de zone logistique est dans les tuyaux sur les communes de Sarcey, Saint-Romain-de-Popey et des Olmes à la sortie Tarare Est de l’A89.

À l’origine du projet, Michel Mercier, ancien ministre de l’Aménagement du territoire, de la Justice, ancien président du conseil général du Rhône, « padre padrone » du coin accompagné de sa créature, le maire LR de Tarare, Bruno Peylachon.

Sur ces hectares s’installeront les immenses hangars logistiques robotisés de Boiron, SMAD, ID Logistics, Gerflor, Intermarché… Plus de 400 camions par jour sont prévus accroissant pollution, insécurité routière et dérèglement climatique.

Plus de 100 ha de terres agricoles et de milieux naturels sont dans le viseur des aménageurs et élus fous.

L’emploi, mais à quel prix ?

Les élus n’ont que le mot «emploi » à la bouche.

Il y en a assez de ce chantage permanent à l’emploi .La ZAC ACTIVAL (2013) devait créer de 300 à 500 emplois. Or à ce jour, avec l’entrepôt logistique de Boiron, seulement une vingtaine d’emplois ont été créés sur 30 hectares (soit moins d’un emploi à l’hectare).

Le collectif Quicury défend lui, la création d’emplois durables, plus particulièrement liés à l’agriculture et la production alimentaire locale.

Rien à battre de la nature et de l’agriculture paysanne

Pour Mercier et ses copains peu importe que le corridor écologique régional majeur du ruisseau Quicury soit détruit avec ses zones humides, haies, bosquets, prairies abritant des arbres remarquables et des espèces menacées (Triton crêté, Grenouille agile, Oedicnème criard…). Peut leur importe que le corridor écologique du Martinon soit lui aussi menacé par un projet de zone commerciale.

Peut leur importe que les paysans du coin dénoncent la disparition de leur outil de travail, les terres cultivables, au profit des bétonneurs dans une zone où la terre est rare et où de nombreux agriculteurs sont en bio, pratiquent des circuits courts et tentent de mettre en place un projet alimentaire territorial avec les habitants.

La situation est d’autant plus grave que ces élus n’ont prévu aucune mesure de compensation sérieuse pour les milieux naturels et les terres agricoles détruites. Et on peut douter de leur intérêt pour la préservation de la nature quand on s’aperçoit que leur projet prévoit froidement la destruction des zones humides créées et maintenues suite à la construction de l’A89 dans le cadre de la farce de la « compensation écologique ».

Agir et être solidaires

Ce grand projet inutile et imposé à 40 km de Lyon doit être combattu qu’il s’agisse de l’artificialisation des terres, de la destruction de la nature, de l’idéologie du toujours plus vite, plus grand, plus rapide, de la tyrannie des flux de marchandises, du transport routier et de la course au profit, de la perte d’autonomie alimentaire…

Il s’inscrit dans la même logique déstructrice qui est à l’œuvre autour des projets de méga-entrepôts d’Amazon et d’autres à Colombier-Saugnieu, sans oublier les extensions de zones logistiques et le projet de golf sur le plateau mornantais contre lequel se bat la SCL (Sauvegarde de Coteaux du Lyonnais).

Venez vous informer et discuter avec le collectif Quicury (collectif d’habitants), le collectif paysan OZLOR (Opposé à la Zone Logistique de l’Ouest Rhodanien), un naturaliste et des opposants à l’A45 (SCL).

Samedi 16 octobre 2021 à 15 heures

au Chat Perché,

29 rue Salomon Reinach (69007)

Organisé par la NINA Lyon

Contact : nina-lyon@riseup.net