affiche-debat-final-logo2La soirée du 20 février était l’occasion d’entendre les représentant·e·s des principaux partis sur leur ambition pour le vélo à Marseille à l’invitation du Collectif Vélos en Ville, de Vélo Sapiens et de RAMDAM. Résumer la soirée en une phrase est facile : il y a un "problème vélo" à Marseille avec une urgence de s’en saisir pour le bien de la ville.
 
Cinq listes étaient présentes :
> Pour Yvon Berland (LREM) : Mathieu Grapeloup, tête de liste dans le secteur 4e-5e
> Pour Samia Ghali (Marseille avant tout) : Patrice Buguet, co-listier pour le 13e-14e
> Pour Michèle Rubirola (le Printemps marseillais) : Sophie Camard, tête de liste dans le secteur 1er-7e
> Pour Martine Vassal (LR, Une Volonté Pour Marseille) : Charles Lankar, co-listier dans le secteur 4e-5e
> Pour Sébastien Barles (Debout Marseille !) : Emmanuel Ferrier, co-listier dans le secteur 4-5
 
Nous regrettons l’absence des représentants de Bruno Gilles et de Stéphane Ravier.

Trois moments ont rythmé le débat :
 - des questions sur les programmes posées par les animateurs Benjamin Clasen, ancien président du Collectif Vélos en Ville, et Jean-François Eyraud, du média Gomet’ ;
 - une prise de parole libre des représentants ;
 - les questions de la salle ;

 
Au terme de cette soirée, le Collectif Vélos en ville tient à remercier les candidat·e·s qui sont venu·e·s se prêter à l’exercice, et en particulier les trois listes qui ont rempli le questionnaire que nous leur avons communiqué : le Printemps Marseillais, la liste de Martine Vassal et Debout Marseille. Nous partageons beaucoup des constats mentionnés, dont nous avons fait mention dans notre manifeste. Toutefois, le Collectif Vélos en Ville est surpris de certains propos généraux et peu engageants mis à part quelques chiffres et propositions concrètes. Nous espérons que ces bonnes intentions se traduiront dans des dispositifs concrets quelle que soit la liste élue car développer le vélo est moins une question de choix que de nécessité pour une ville harmonieuse et saine.

Vous pouvez retrouver l’ensemble du débat sur la vidéo en ligne à ce lien. Vous pouvez aussi retrouver la synthèse complète du débat ci-dessous. Nous avons essayé, sans transcrire littéralement l’ensemble des propos, de conserver le contenu des interventions de toutes et de tous.

 
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Partie 1 : Questions aux représentants

Première question qui ouvre l’échange : quelle ville est pour vous un exemple ?

 - Emmanuel Ferrier mentionne les villes d’Allemagne, avec Berlin, les Pays-Bas, et Strasbourg pour la France
 - Charles Lankar raconte son plaisir de la visite en famille d’Amsterdam
 - Sophie Camard affiche Strasbourg comme référence, mais aussi Grenoble qui a vu de nombreux développements ces dernières années
 - Patrice Buguet en plus des Pays-Bas rappelle que Nantes se défend pas mal pour les mobilités actives
 - Mathieu Grapeloup mentionne toutes les villes dès qu’on sort de Marseille, de Berlin à Paris en passant par Séville.

Deuxième question qui ouvre le coeur du sujet : Comment envisagez-vous le développement du vélo à Marseille dans votre programme ?

Emmanuel Ferrier : "tout est à reconstruire", à l’image de la piste sur Michelet qui prend la place aux piétons. Il faut redonner la place aux piétons, et pour cela Debout Marseille envisage de construire 300km sur 6 ans. Dès la première année, leur objectif est de réaliser 50 kilomètres de pistes et une étude de faisabilité à l’échelle de la ville pour mettre en place une concertation entre techniciens, usagers et associations de cyclistes.
 
Charles Lankar : Martine Vassal essaye de faire de gros efforts depuis son arrivée à la Métropole comme la piste cyclable de la Corniche qui va aller de la Pointe Rouge à l’Estaque. Cela amène déjà à une amélioration des conditions, avec les travaux sur le Jarret et sur Lieutaud. Il y a beaucoup de chose à changer dans cette ville, et en particulier la mentalité des marseillais pour qu’ils comprennent que le vélo est bénéfique pour tous.

Sophie Camard : il faut une vision pour le vélo : que cela devienne "un transport sans effort, et pas seulement un sport ou une guérilla urbaine de tous les jours". Il faut séparer les mesures d’urgences de celles structurantes en réfléchissant à de nombreuses mesures incitatives et pédagogiques. Actuellement, c’est une loi de la jungle absolue quand on circule avec peu d’acculturation collective aux règles : "apprenons ensemble à faire du vélo, à se déplacer autrement". Pour cela, le Printemps Marseillais à un objectif de déplacement plus qu’un nombre de kilomètres de pistes cyclables. Il faut être ambitieux et passer de 1% d’usage du vélo à 9% sur le mandat en mettant en place des axes structurants pour mailler le territoire.

Patrice Buguet : il faut repartir d’une page blanche pour réfléchir à un vrai réseau. Il n’apporte pas de réponse sur le nombre de kilomètres. On a un objectif national de 9%. Il faut au moins amener les gens à prendre le vélo plutôt que la voiture pour aller chercher leur pain.

Mathieu Grapeloup: il est déjà important de faire respecter les pistes cyclables qui existent et qui sont actuellement occupées par des voitures. Pour tous les aménagements à venir, il faut intégrer l’idée de ne pas créer des conflits d’usage avec les piétons en donnant de vrais espaces pour les vélos : "arrêtons de pénaliser les piétons pour développer le vélo". Il faut que les cyclistes se sentent protégés quand ils font du vélo pour lever ce frein à l’adoption. Et puis respecter les annonces du plan vélo sans se limiter à de vaines promesses ! Il faut déjà qu’on mette en place ce qui est annoncé.


Question à Mathieu Grapeloup : faut-il généraliser les doubles sens cyclables à Marseille ? Oui, il faut un changement culturel, pour favoriser d’abord les piétons, ensuite les cyclistes, et les voitures en dernier.

Question à Patrice Buguet: peut-on utiliser la vidéo-verbalisation pour faire respecter les pistes cyclables ? Il faudrait plutôt privatiser les pistes cyclables avec des barrières en bois car c’est plus écologique et faire respecter l’utilisation de ces pistes par la police municipale et exclure les trottinettes qui vont trop vite...

Question à Sophie Camard : comment faire pour que le vélo ne soit pas juste un moyen de déplacement en centre-ville ? Ce n’est même pas encore un phénomène de centre-ville. Ensuite, la mise en place d’axes structurants sur toute la ville permettra d’accélérer le déplacement. Un vrai service vélo à la Métropole qui commence à se structurer. L’enjeu important est une action conjointe entre la mairie et la métropole pour éviter les conflits d’usage. Il s’agit aussi de lutter contre le clientélisme autour de la voiture car le personnel politique défend la bagnole pour des considérations électoralistes. Il faut permettre l’apprentissage de tout le monde et surtout aux enfants qui ne savent pas faire du vélo. Le vélo doit être un mode de transport quotidien, populaire et pour tout le monde.

Question à Charles Lankar : Comment changer les mentalités ? Le programme de Martine Vassal propose un élu à la métropole dédié au vélo, avec des compétences au niveau de la voirie qui pourra se doter de l’aide d’ingénieurs. Les projets futurs intégreront une politique du vélo, et visera une pédagogie au niveau des écoles avec à termes l’objectif de donner la possibilité aux élèves d’aller à l’école en vélo avec des espaces sécurisés. Et un autre problème contre lequel lutter est le vol et l’incivisme.

Question à Emmanuel Ferrier : Comment l’administration municipale peut donner l’exemple ? Le vélo est un bien commun et doit être appris dès le plus jeune âge, avec la création d’une maison du vélo par secteur. Et la ville de Marseille doit impulser des actions dans les écoles, comme la mise en place de bus à vélo. "Si on a la ville, on supprime toutes les voitures de fonction, et tout le monde sera à vélo et en transport en commun, même le maire".

muncipales, débat, vélo, marseillePartie 2 : expression libre

Sophie Camard : il est important d’avoir une vision globale du point de départ au point d’arrivée. Tout ne se résume pas à des pistes cyclables. Il faut des espaces pour garer son vélo de manière sécurisée : arceaux supplémentaires, vélobox, des services autour du vélo et pour le vélo. Il faut développer tout un écosystème autour du vélo, et pas uniquement l’infrastructure. "Si je pose mon vélo, est-ce que je vais pouvoir le reprendre tranquillement ?". Cela passe par exemple par le développement des services de location longue durée de vélo pour diversifier l’offre.

Patrice Buguet : "je voudrais revenir sur l’éducation, il faut préparer les futures générations à se déplacer à vélo". Mise en place de la formation pour tous les élèves de CM1 et CM2 d’avoir le réflexe culturel d’utiliser le vélo. Et aussi rappeler que le vélo est bon pour l’environnement et la santé. Développer l’inter-modalité pour que les marseillais puissent utiliser leur vélo pour venir de la périphérie : "c’est très facile à faire, remplacer les escalators par des tapis roulants, mettre des rames dédiés aux vélos".

Mathieu Grapeloup : Il y a à Marseille "beaucoup de petits bouts de pistes cyclables qui ne débouchent nulle part". Il insiste sur l’importance des vélos en libre service : pas d’équité sur l’ensemble du territoire, avec des disponibilités au Sud et pas de service au Nord. Dans le nouveau contrat, il faut s’engager à ce qu’il y ait des stations vélos dans tous les quartiers de la ville. Pour les quartiers vallonnés, cela signifie aussi intégrer des vélos électriques dans la flotte. "Il faut être très ambitieux dans le prochain contrat avec JC Décaux pour la flotte de vélo en libre service". Le prix de ces vélos n’est pas choquant vu l’importance pour la ville. Une autre ambition du programme de LREM : organiser des dimanches de la Corniche, pour bénéficier du calme de la Corniche sans voiture "qui est une autoroute le reste de l’année".

Charles Lankar : commence par souligner l’importance d’écouter les demandes qui s’expriment dans ce débat. Il rappelle que la corniche sans voiture est dans le programme de Martine Vassal et mentionne que la question de la sécurité est importante : "pouvoir retrouver son vélo".

Emmanuel Ferrier : Mieux développer l’inter-modalité : mettre les vélos dans les bus, les métros et les trams. "On est persuadé que le vélo est l’avenir des villes, c’est évident". Il est nécessaire de davantage s’appuyer sur les associations et l’économie sociale et solidaire pour développer le vélo à Marseille. "Ce n’est pas normal que sur une ville de plus de 800 000 habitants il n’y ait que deux associations de cyclistes".

débat, questions, citoyens, vélos, marseillePartie 3 : Questions du public

Olivier pour l’ADAVA d’Aix : les élections municipales concernent la métropole dans son ensemble ! Il s’étonne que la question de l’argent n’ait pas été abordé. A Aix : 20/30 euros par habitants par an, similaire à Amsterdam. Qu’en pensez-vous ? Et puis, pour développer des pistes cyclables, il faut supprimer des places de parking. A Paris, c’est 60 000. Vous, combien de places de parking envisagez-vous de supprimer ?

Réponse de Mathieu Grapeloup : il faut reprendre la carte de stationnement rue par rue et repenser le réseau.
Réponse de Sophie Camard : le vélo ce n’est pas cher pour le bénéfice que cela génère, et dans ce cas, "la sobriété est heureuse".
Réponse de Charles Lankar : 100 millions d’euros sont investis par la métropole et le conseil départemental pour le vélo.

Aline, habitante des quartiers Sud : "On n’est pas un monde de bisounours, on ne va pas tous se mettre à faire du vélo demain. J’aimerais bien prendre un bus en sortant de cette réunion. Mais il n’y en a pas". Il faut développer les transports en commun pour qu’il y ait moins de voiture et que ses petits enfants puissent faire du vélo.

Réponse de Patrice Buguet : D’où l’importance de connecter le vélo et les transports en commun.

Jean-Claude, retraité et militant écologiste : il y a des mesures simples à prendre tout de suite : arceaux à vélos, lutter contre la délinquance des voitures qui se garent sur les pistes cyclables comme la rue Thiers, sans attendre que la Métropole donne le feu vert. Le ferez-vous ?

Réponse de Emmanuel Ferrier : Il faut construire l’action en concertation avec tout le monde.

Estelle, habitant boulevard de la Blancarde : Il existe un écart entre les promesses et la réalité. Sur le boulevard de la Blancarde, la promesse était un beau trottoir et une belle piste cyclable. Mais en fait, les terrasses pour les bars et les places de stationnement vont prendre la place. "J’ai l’impression d’être militante tous les matins en allant à l’école avec mes enfants à vélo".

Réponse de Mathieu Grapeloup : "J’avais vu l’alerte du Collectif Vélos en Ville sur les réseaux sociaux, je suis allé voir : les aménagements sont incompréhensibles, on ne comprend absolument rien. C’est du gâchis".

Fabien, de l’association Vélos Sapiens : Une loi nationale oblige l’intégration de pistes cyclables sur toutes les rénovations, donc tout n’est pas nécessairement une volonté politique, mais un minimum légal. Sur les aménagements futurs, sur quelle expertise allez-vous vous appuyer pour les rendre possible ?

Réponse de Charles Lankar : Je suis venu ici pour beaucoup écouter, même si le public pouvait être hostile, car il fallait que Madame Vassal ait un représentant. Les aménagements seront conçus avec les ingénieurs. Je transmettrai à Madame Vassal tous vos propos de ce soir.

Réponse d’Emmanuel Ferrier : Il y a une absence de concertation et de co-construction, pour le vélo et pour d’autres sujets.

Johannes, responsable de la vélo école du Collectif Vélos en Ville : Il est important de noter l’importance de la culture et de changement de mentalité. Le plan savoir rouler ne correspond pas du tout à des compétences sportives mais d’être capable de se déplacer en ville. Ce plan prévoie 10 heures de formation pour chaque élève qui va entrer au collège : 200 000 heures de cours à assurer sur Marseille. Pour ce faire, il faut du personnel et des flottes de vélo. Comment cette action action va être organisée et financée ?

Réponse de Patrice Buguet : pour les actions, nous allons faire appel aux fédérations françaises de cyclisme et de cyclotourisme, car ils ont des compétences pour former les enfants. Et pourquoi pas toutes les associations. On trouvera les fonds pour faire passer ce permis vélo pour les enfants.

Réponse de Sophie Camard : il me semble qu’il y a un plan vélo au niveau national, auquel cas nous sommes dans une situation assez fréquente à Marseille, nous n’allons pas chercher les financements nationaux qui existent et qui sont prévus pour ça. "Il me semble qu’il faut aller chercher l’argent là où on nous le propose"

Loic, étudiant à côté de la Timone, arrivé depuis peu à Marseille : "vu le caractère anecdotique des pistes cyclables, je suis obligé de rouler sur la chaussée. La conduite des automobilistes est violente. Est-ce qu’il y a un moyen de changer ça ?"

Réponse de Sophie Camard : "Nous avons oublié de parler des 30 km/h et de sa généralisation dans les centres-villes". Cette mesure est importante, et n’est pas nécessairement synonyme de trajets plus longs.

Lætitia : intervient pour rappeler la solution simple à mettre en place du S’cool bus, avec des S’cool-ducteurs, financée par des fonds européens, déjà mise en place dans certaines villes. Récemment à Martigues un essai a été fait sur une semaine pour le ramassage scolaire.

Sam, ingénieur territorial à la mairie de Marseille : rappelle que les services techniques de la mairie se sont améliorés depuis dix ans. Mais que par contre obtenir et entretenir un vélo de service quand on est agent municipal est très compliqué. "J’espère qu’au niveau de l’énergie renouvelable et du vélo vos listes auront de l’ambition : je vous demande de faire un effort pour que tous les agents qui en font la demande puisse l’avoir, vite, et qu’il y ait un service pour assurer la maintenance."

Réponse de Patrice Buguet : rappelle que le déplacement à vélo peut être dédomagé par l’employeur.
Réponse de Charles Lankar : rappelle l’existence de la prime d’achat des vélos électriques.
Réponse de Emmanuel Ferrier : l’objectif des futures maisons du vélo permettront de favoriser l’achat groupé de vélos. Et rappelle que les vélos électriques peuvent être polluants en raison des batteries, donc il s’agit d’être vigilant.

Bruno : "Je voudrais parler de la qualité de la chaussée et des voiries, et que ça soit dit, car cela concerne tout le monde. Il faut une exigence de qualité des travaux qui sont faits". Note l’importance d’un changement d’approche et de mentalité.

Réponse de Mathieu Grapeloup : l’exemple du vieux port est typique de ce qu’il ne faudra plus jamais faire, et rouler sur les pavés c’est insupportable. "Il faut que les aménagements pour le vélo soient agréables".
Réponse de Sophie Camard : un problème de compétence entre la métropole, la mairie et les mairies de secteurs. Il faudrait des contrôleurs de travaux. "A Marseille, on est traité comme des enfants. L’organisation des services n’est pas organisée correctement. Il faut une déconcentration des moyens avec des régies de proximité".

Christophe : pourquoi il n’y a pas d’accès handicapé dans les différents transports publics. Ce serait une solution.

Réponse de Charles Lankar : pour les nouveaux aménagements, l’accès aux handicapés sera possible.

Fannie, étudiante sur la qualité de l’air : "Vous parlez de structurer des grands axes : mais est-ce qu’il ne serait pas plus intéressant de déjà suivre les déplacements des cyclistes pour construire des aménagements utiles ?"

Réponse de Sophie Camard : "Il faut une communauté vélo et un contre pouvoir citoyen : si on crée une communauté vélo, avec tous les outils numériques qui existent, elle fera une pression sur les politiques, quels qu’ils soient". La remontée de terrain est importante pour les élus au quotidien.

Réponse d’Emmanuel Ferrier : pour le moment tout passe par en-haut, et rien par la base. Il faut des commissions de quartier pour redonner la possibilité de s’exprimer aux citoyens.

Réponse de Patrice Buguet : Nous prévoyons un représentant vélo, potentiellement issu du tissu associatif, pour repenser le maillage.

La boîte à réactions a recueillie à la fin du débat, l’expression libre de chacun.e. Voici son contenu :

- Qui serait partant pour participer à la création d’une cartographie des déplacements à vélo dans notre ville ?
- Pourquoi ne pas envisager une voie cycliste sur les 3 voies existantes à Marseille, voie séparée et sécurisée, bien évidemment ?
- Importance de faire respecter les aménagements cyclables existants et à venir
- Je fais du vélo tous les jours pour aller travailler. C’est très dur mais tellement bon pour le mental et le physique. Bien contente d’avoir entendu deux candidats, ce soir, qui défendent de vraies valeurs de citoyenneté et de développement durable. Longue vie au vélo
- Par pitié, arrêtez de faire des voies pavées en général !
- Ouvrez les voies de bus et de tramway !
- Il ne faut pas lâcher les politiques, se réunir, faire pression, réclamer, encore et encore !
- "Apprenons ensemble à faire du vélo à Marseille", Sophie Camard !
- "Aborder la question du vélo dans sa dimension d’écosystème", Sophie Camard
- Une idée m’a séduit, l’intermodalité, en permettant le transport des vélos dans les transports en communs

Article de GOMET’ disponible sur ce lien.

 
Et aussi : un grand merci à toutes les personnes, bénévoles et salarié.e.s, qui se sont engagé.e.s de près ou de loin dans l’organisation de l’événement.